Définitions
Conductivité de l'eau
La conductivité est la capacité de l'eau à conduire ou transmettre l'électricité. Elle se mesure en Siemens. Elle est l'opposée de la résistivité.
Celle-ci augmente quand l'eau est chargée en élément ionique. Cette charge dépend, notamment, des conditions géologiques locales, mais aussi d'éventuels apports extérieurs minéraux ou polluants.
La dureté de l'eau
La dureté de l'eau correspond à sa concentration en calcium et magnésium. Plus elle en contient, plus l’eau est considérée comme "dure".
Elle est mesurée par le titre hydrotimétrique (TH). L'eau peut être plus ou moins "dure" selon les sols que l’eau traverse.
Etat chimique
L’état chimique d’une masse d’eau de surface est déterminé au regard du respect des normes de qualité environnementales (NQE) par le biais de valeurs seuils.
Deux classes sont définies :
-
bon (respect)
-
et pas bon (non-respect).
41 substances sont contrôlées :
-
8 substances dites dangereuses (annexe IX de la DCE)
-
et 33 substances prioritaires (annexe X de la DCE).
Etat écologique
L’état écologique d’une masse d’eau de surface se mesure par l'appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés.
Il est mesuré à l’aide d’éléments de qualité :
-
biologiques (espèces végétales et animales),
-
hydromorphologiques
-
et physico-chimiques
Pour chaque type de masse de d’eau, il se caractérise par un écart aux « conditions de référence » de ce type, qui est désigné par l’une des cinq classes suivantes :
-
très bon,
-
bon,
-
moyen,
-
médiocre
-
et mauvais.
Les conditions de référence sont les conditions d’une eau de surface pas ou très peu influencée par l’activité humaine.
Indice biologique diatomées
L'indice biologique diatomées est un indice de l'état des écosystèmes lotiques basé sur la communauté de diatomées.
Indice biologique global normalisé
L'évaluation de la qualité du milieu repose sur l'analyse des peuplements des macro-invertébrés benthiques. Le répertoire des organismes retenus pour le calcul de l'IBGN contient 138 taxons.
RCO : Réseaux de contrôles opérationnels
Les caractéristiques des réseaux de contrôles opérationnels RCO) ont été définies au niveau national par l'arrêté du 7 août 2015 modifiant l’arrêté du 25 janvier 2010 établissant le programme de surveillance de l'état des eaux en application de l'article R. 212-22 du code de l'environnement.
Dans sa version rapportée à l'Union Européenne en 2016, le réseau de contrôle opérationnel (RCO) des cours d'eau compte 505 sites d’évaluation sur le bassin Rhône Méditerranée, dont 200 appartiennent également au réseau de contrôle de surveillance.
RCS : Réseaux de contrôle de surveillance
Le réseau de contrôle de surveillance (RCS) des eaux douces de surface permet d’évaluer l’état général des eaux. Il est constitué de sites d’évaluation, localisés sur des masses d’eau représentatives de la diversité des situations rencontrées. Ce réseau pérenne a été mis en œuvre au 1er janvier 2007.
Les sites d’évaluation sont répartis pour être représentatifs de la diversité des types naturels de cours d’eau et de l’occupation des sols. Les 400 sites d'évaluation sur lesquels sont mesurés la qualité de l’eau permettent d’apprécier, dans son ensemble, la qualité des cours d’eau du bassin Rhône-Méditerranée.